Fabien HEMARD

Fabien Hemard est un peintre-photographe-cinéaste français, né en 1968 à Bitche en France. Actuellement il vit et travaille à Paris. À vingt ans, après avoir commencé des études de médecine à Tours, il décide de tout plaquer et monte s’installer dans la capitale pour se consacrer à l’art dramatique, il sera alors formé au Cours Simon durant 4 années.

Inspiré par Franju, Kurosawa, Cassavetes, Blier, Kubrick, Renoir, Fabien Hemard réalise à cette période, ses premiers court-métrages.

C’est également à cette période qu’il s’initie en autodidacte à la peinture. Dans ce domaine, il admire tout particulièrement le travail de De Vinci, Matisse, Klimt, Schiele, Bacon, Mondrian et Miro.

La photographie n’apparaît que plus tard dans son parcours, à la fin des années 90. Très vite, il est happé par la pratique photographique qu’il perçoit immédiatement comme une passerelle, un espace de dialogue et d’échanges possibles entre le cinéma et la peinture. Il apprend la technique et exerce un temps comme professionnel auprès de grandes marques de la mode et du luxe. Puis il ouvre son propre studio de prise de vues.

Et c’est là, loin des podiums et des défilés qu’il peut à nouveau entreprendre un travail plus personnel, mêlant à loisir et en toute liberté, photographie, cinéma-vidéo et peinture.

Membre co-fondateur du Collectif Escalier4, qui rassemble des artistes de tous bords (comédiens, danseurs, dramaturges, plasticiens, réalisateurs, musiciens, photographes…) et de tous horizons (Grèce, Etat Unis, Roumanie, Suisse, Arménie, Macédoine…) autour de projets transdisciplinaires, il participe à toutes les créations du collectif entre 1997 et aujourd’hui.

« Je suis né quelque part, à une époque donnée, au sein d’une certaine famille. Mes parents m’ont choisi un prénom et pour l’état civil, je suis Fabien Hemard. Quand je peins ou que je travaille sur une image, une photo, un film, je suis dans un état second. Ça n’a rien de spectaculaire, ça n’est pas une transe, plutôt une sorte d’hypnose. Je mets de la musique, une musique que j’aime bien, il y en a de toutes sortes, et je commence à travailler.

Peu à peu, mon identité s’efface, des portes s’ouvrent, j’accède alors à des territoires d’une étendue infinie et auxquels je n’ai pas accès le reste du temps.

Pour moi, c’est ça la liberté. Et je crois que c’est ce que j’essaie de communiquer à travers chacune de mes œuvres : la liberté existe, en chacun de nous. Elle est intérieure ».