Philippe SAVARIN

Né en 1966 en Saône-et-Loire, Philippe Savarin est un artiste français autodidacte qui vit et travaille en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur à Avignon sur l’Île de la Barthelasse.

Après avoir eu plusieurs vies professionnelles, c’est en 2017 qu’il décide de se consacrer à l’une de ses passions : la création artistique.

Multipliant et variant les supports (bois, bambou, toile, papier, carton, etc), Philippe Savarin aime découvrir de nouveaux horizons au fur et à mesure de son évolution.
Son travail de dessin, fait de multiples points, met en évidence différents univers foisonnants, où le symbole, omniprésent, et une expression graphique minutieuse, appuient sa philosophie de vie selon laquelle tout est relié, pour finalement se dissoudre dans l’Unité.

C’est aussi au travers de la peinture qu’il s’exprime. Créer des fonds, leur donner vie et les recouvrir de couleurs chaudes qui ne sont pas sans rappeler celles des terres des pays ensoleillés. Philippe Savarin est largement et librement inspiré par l’esprit des arts tribaux qui le touchent particulièrement.

« Nous saccageons la Terre, nous gaspillons, nous consommons à outrance pour pallier les manques que provoque notre absence de connexion à l’essentiel, à notre planète et à ses habitants, qu’ils s’inscrivent dans le monde animal, végétal ou minéral.
Nous sommes, pour la plupart, aveugles de ce qui se passe et avons perdu la conscience que la Terre est vivante et que si nous le sommes, nous aussi, c’est bel et bien grâce à Elle. »

Même si les thèmes abordés dans son travail ne sont pas toujours joyeux, évoquant souvent des problèmes de fond, Philippe Savarin cherche à utiliser ce qui est beau pour en parler. Il utilise alors des couleurs vives, chaudes et variées pour réaliser ses œuvres et attirer l’attention en tentant, à son échelle et avec ce qui est à sa disposition, de faire passer un message qui, il l’espère, aidera les consciences à évoluer.

Son objectif, à travers son travail, est d’éveiller chez le spectateur, une émotion qui réchauffe l’âme.

Désormais, Philippe Savarin peint des pièces de bois de formes et essences diverses, ainsi que du bambou. Tous les motifs sont bons pour les recouvrir de couleurs vives et variées.
Il présente aujourd’hui des sculptures originales et pétillantes, de formes et de tailles différentes, de petites à grandes et pour certaines très grandes. Animé par des desseins écologiques et alerte quant à la nécessité du recyclage, il décrit son processus de travail sur les sculptures ainsi :

« Je n’utilise que du bois “mort” naturellement que je trouve dans la nature près de chez moi, qu’il s’agisse de la partie principale ou de son support. Mon choix se porte sur des pièces de bois que je n’aurai pas à retravailler ou alors très peu.
En général, le seul matériel que j’achète est la tige en métal qui relie la pièce principale à son support. J’aime offrir au bois dont je me sers une nouvelle vie. Je réalise toutes mes sculptures à la main et j’utilise un minimum d’outils électriques. »